Il s’agit d’un récit légendaire sur l’invention du jeu d’échecs.
On raconte que Sissa inventa le jeu d’échecs et l’offrit au roi Shiram, qui en fut rempli d’admiration et de joie. Il fit placer des échiquiers dans les temples, et il disait que ce jeu constituait un des meilleurs moyens d’exercer son esprit. D’autant plus qu’il servait d’introduction à la science de la guerre.
Le roi exprima sa reconnaissance et sa joie pour la faveur que le ciel lui accordait en répandant sur son règne l’éclat d’une invention de cette nature. Il dit à Sissa : ‘’ demande-moi ce qu’il te plaira’’. Sissa répondit : ‘’ je demanderais simplement qu’un grain de blé soit posé sur le premier carré de l’échiquier, deux sur le second et qu’on double progressivement le nombre de grains jusqu’au dernier carré’’. Le roi, qui désirait faire à Sissa un cadeau de prix, s’écria que pareille récompense serait bien trop insuffisante, et il reprocha à Sissa de ne pas demander davantage. Mais Sissa dit qu’il n’en désirait pas plus, et persista dans sa requête, sans tenir compte des reproches du roi.
Le roi finit donc par céder, et donna l’ordre d’accorder à Sissa le blé qu’il réclamait. Mais quand les fonctionnaires eurent fait le calcul de la quantité de grains nécessaire, ils constatèrent que toutes les récoltes du royaume n’en approchaient pas. Le roi ne put croire aux paroles qu’on lui rapportait, et il appela les gardiens de ses greniers, qui, tous, déclarèrent que le blé du monde entier ne suffirait pas à fournir le nombre de grains exigé par Sissa. Ils lui démontrèrent qu’ils avaient raison par une série de multiplications et de calculs. Alors, le roi dit à Sissa : ‘’l’ingéniosité de ta requête est encore plus admirable que ton talent d’inventeur…’’
On raconte que Sissa inventa le jeu d’échecs et l’offrit au roi Shiram, qui en fut rempli d’admiration et de joie. Il fit placer des échiquiers dans les temples, et il disait que ce jeu constituait un des meilleurs moyens d’exercer son esprit. D’autant plus qu’il servait d’introduction à la science de la guerre.
Le roi exprima sa reconnaissance et sa joie pour la faveur que le ciel lui accordait en répandant sur son règne l’éclat d’une invention de cette nature. Il dit à Sissa : ‘’ demande-moi ce qu’il te plaira’’. Sissa répondit : ‘’ je demanderais simplement qu’un grain de blé soit posé sur le premier carré de l’échiquier, deux sur le second et qu’on double progressivement le nombre de grains jusqu’au dernier carré’’. Le roi, qui désirait faire à Sissa un cadeau de prix, s’écria que pareille récompense serait bien trop insuffisante, et il reprocha à Sissa de ne pas demander davantage. Mais Sissa dit qu’il n’en désirait pas plus, et persista dans sa requête, sans tenir compte des reproches du roi.
Le roi finit donc par céder, et donna l’ordre d’accorder à Sissa le blé qu’il réclamait. Mais quand les fonctionnaires eurent fait le calcul de la quantité de grains nécessaire, ils constatèrent que toutes les récoltes du royaume n’en approchaient pas. Le roi ne put croire aux paroles qu’on lui rapportait, et il appela les gardiens de ses greniers, qui, tous, déclarèrent que le blé du monde entier ne suffirait pas à fournir le nombre de grains exigé par Sissa. Ils lui démontrèrent qu’ils avaient raison par une série de multiplications et de calculs. Alors, le roi dit à Sissa : ‘’l’ingéniosité de ta requête est encore plus admirable que ton talent d’inventeur…’’
1 commentaire:
Merci pour ce récit très intéressant
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