Bernard La Scola et ses collègues de l’université de Méditerranée, à Marseille, ont identifié un nouveau virus quatre fois plus grand qu’un virus moins. c’est par hasard en recherchant la présence de légionellose, dans les circuits de refroidissement d’un système de climatisation à Bradford , en Grande-Bretagne , que ce virus a été découvert, caché à l’intérieur d’une amibe, un organisme de unicellulaire vivant dans l’eau . En réseau de son imposante taille, les chercheurs ont d’abord cru qu’ils avaient affaire à une bactérie. D’où son nom : ‘’ Mimivirus’’, contraction de l’anglais ‘’Mimicking microbe’’. Son analyse a révèle qu’il est doté d’un très grand génome, le plus grand de tous les virus répertoriés, dans lequel quelque 900 gènes ont te identifiés. Ce virus géant parasite les amibes. Il intègre son information génétique à celle de ces protozoaires et les utilise comme usine pour se reproduire. On ignore encore s’il est pathogène pour l’homme, mais selon des données préliminaires, les microbiologistes français, pensent qu’il pourrait être un agent de pneumonies. Une expérience montre en effet qu’inoculé par voie nasale à des souris, le Mimivirus infecte les poumons en trois semaines.
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