Je n’ai pas de voiture et je ne sais même pas conduire. Mes amis font pression sur moi pour m’amener à renoncer à cette excentricité. L’un deux me cite même un éminent économiste : « le progrès dans un pays se mesure au nombre de voitures. Renoncer à la voiture c’est refuser le progrès ». Les constructeurs d’automobiles de leur côté distillent différents discours. A la radio, j’ai entendu l’un d’autre eux dire : « depuis toujours, l’homme éprouve un besoin quasi biologique de déplacement libre, rapide, seul la voiture satisfait ce besoin ».
J’ai bien observé la voiture ; liberté, rapidité dit-on. C’est à voir ! Chacun est enfermé dans la sienne comme dans une coquille : personne ne communique avec personne. Chacun évite les autres, rentre en soi, prisonnier de sa ceinture de sécurité, du volant, des banquettes, des portes, des fenêtres. Instrument de liberté, la voiture ? Soyons sérieux. Comme si nous manquons de papier, de codes, de lois, d’interdits, l’usage de l’automobile en a ajouté et rajouté. Permis de conduire, code de la route, interdits de dépasser, de tourner, de stationner n’ont fait que s’accumuler.
Je concède un point : la voiture est plus rapide que le cheval, en revanche, avec le cheval, on piétine moins. Contempler les bouchons sur les routes, l’automobile qui tourne en rond pour trouver une place et vous reprendrez contact avec une notion de physique, à savoir que la vitesse n’est pas le nombre des kilomètres, mais le rapport espace – temps. Et au charme de l’évasion s’est substituée le cauchemar des interdits, de l’argent, de la pollution.
Un seul moyen pour s’en sortir. Le vélo, un vélo, dix vélos, cent vélos dans une rue, sur une route et chacun est, selon son goût, sel ou avec les autres. Pas dangereux, le vélo ne vous fait plus respirer les vapeurs de l’essence, mais les vapeurs du matin ou du soir. Il nous vous enferme plus sur votre banquette mais vous entraîne dans le mouvement. Si vous tombez, vous vous réveillez, entouré d’être vivants…
J’ai bien observé la voiture ; liberté, rapidité dit-on. C’est à voir ! Chacun est enfermé dans la sienne comme dans une coquille : personne ne communique avec personne. Chacun évite les autres, rentre en soi, prisonnier de sa ceinture de sécurité, du volant, des banquettes, des portes, des fenêtres. Instrument de liberté, la voiture ? Soyons sérieux. Comme si nous manquons de papier, de codes, de lois, d’interdits, l’usage de l’automobile en a ajouté et rajouté. Permis de conduire, code de la route, interdits de dépasser, de tourner, de stationner n’ont fait que s’accumuler.
Je concède un point : la voiture est plus rapide que le cheval, en revanche, avec le cheval, on piétine moins. Contempler les bouchons sur les routes, l’automobile qui tourne en rond pour trouver une place et vous reprendrez contact avec une notion de physique, à savoir que la vitesse n’est pas le nombre des kilomètres, mais le rapport espace – temps. Et au charme de l’évasion s’est substituée le cauchemar des interdits, de l’argent, de la pollution.
Un seul moyen pour s’en sortir. Le vélo, un vélo, dix vélos, cent vélos dans une rue, sur une route et chacun est, selon son goût, sel ou avec les autres. Pas dangereux, le vélo ne vous fait plus respirer les vapeurs de l’essence, mais les vapeurs du matin ou du soir. Il nous vous enferme plus sur votre banquette mais vous entraîne dans le mouvement. Si vous tombez, vous vous réveillez, entouré d’être vivants…
1 commentaire:
Je suis entièrement d'accord avec votre vision du vélo. L'automobile occupe trop d'espace dans nos rues. Il faut y remédier!
Je vous suggère un peu de lecture sur ce blogue que j'ai le plaisir d'écrire:
http://rouleravelo.wordpress.com/
Au plaisir de lire d'autres de vos réflexions sur le vélo!
Dominic
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