Le spectre de la variole est réapparu au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 et de l’attaque bioterroriste au bacille du charbon. Mais, excepté des virus cultivés en laboratoire, cette maladie infectieuse mortelle fut éradiquée du globe en 1978. En France, toute vaccination a ainsi cessé en 1984. Ce qui signifie que les personnes âgées aujourd’hui de moins de 23 ans, soit 30% de la population, n’ont jamais été immunisées. Tandis que celles entre 23 et 32 ans ont été vaccinées, mais sans rappel. Seul les plus de 32 ans ont reçu les trois injections. ‘’ Mais il n’est pas certains que ces personnes soient encore protégées vingt ans après leur dernier rappel’’, souligne Robert Sebbag, porte-parole d’Aventis Pasteur. Certes, depuis deux décennies, les médecins n’ont enregistré aucun cas de variole. Cependant, ce ‘’ silence’’ peut aussi refléter l’absence de virus dans la nature. ‘’Tout ce que l’on peut dire , précise Fabian Wild , immunologiste à l’Inserm, c’est que l’effet du vaccin dure probablement plus de dix ans .’’
150 personnes vaccinées !
Le produit renferme des virus vivants dont la virulence a été atténuée, mais encore assez puissant pour induire, dans l’organisme, la production d’un grand nombre de lymphocytes, capables de reconnaître ultérieurement le virus et de la détruire. Or, ces cellules persistent dans le corps pendant des années, voire toute la vie comme c’est le cas avec le vaccin contre la rubéole !
Un rapport publié en 2001 par l’institut de veille sanitaire indique , lui, que lors du plans d’éradication lancé en 1967 , il est apparu qu’un niveau de protection d’au moins 80% persistait pendant au moins vingt ans . Mais cet effet n’est peut-être pas dû au seul vaccin. Car, pendant l’immunisation, le virus de la variole circulait encore dans la population et jouait le rôle de rappel naturel consolidant l’action du traitement.
A ce jour, cent cinquante personnes sont sûres d’être protégées. Ce sont les volontaires immunisés dans le cadre d’un plan préventif contre la variole.
150 personnes vaccinées !
Le produit renferme des virus vivants dont la virulence a été atténuée, mais encore assez puissant pour induire, dans l’organisme, la production d’un grand nombre de lymphocytes, capables de reconnaître ultérieurement le virus et de la détruire. Or, ces cellules persistent dans le corps pendant des années, voire toute la vie comme c’est le cas avec le vaccin contre la rubéole !
Un rapport publié en 2001 par l’institut de veille sanitaire indique , lui, que lors du plans d’éradication lancé en 1967 , il est apparu qu’un niveau de protection d’au moins 80% persistait pendant au moins vingt ans . Mais cet effet n’est peut-être pas dû au seul vaccin. Car, pendant l’immunisation, le virus de la variole circulait encore dans la population et jouait le rôle de rappel naturel consolidant l’action du traitement.
A ce jour, cent cinquante personnes sont sûres d’être protégées. Ce sont les volontaires immunisés dans le cadre d’un plan préventif contre la variole.
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