Dans la société romaine, les esclaves constituèrent peu à peu une main-d’œuvre bon marché, tandis que des « allocations de chômage » étaient versées aux citoyens : ainsi se généralisa le « panem et circenses ».
Dans notre société, l’oisiveté ne fera que se développer, pour des raisons comparables : le progrès de la technologie crée les esclaves modernes, par le biais de l’automatisation et de l’informatisation dans tous les domaines : le robot tend à remplacer l’Homme dans l’agriculture, dans l’industrie, et dans diverses opérations mentales.
Cette évolution posera des problèmes de plusieurs ordres : d’abord celui du pouvoir d’achat ; pour écouler la production, seules quelques personnes travailleront et percevront un salaire élevé, tandis que la majorité, oisive, recevra un salaire minimum. D’autre part, l’oisiveté aura des répercussions psychologiques : certains tomberont dans l’alcoolisme et dans toutes sortes de vices, tandis que d’autres s’occuperont par des activités positives, tournées vers l’art ou le jeu. La question des rapports avec le Tiers Monde ne semble pas plus simple : faudra-t-il, malgré la difficulté, les intégrer dans une civilisation de loisir, et dans quel but faudrait-il le faire ? Il est plus probable qu’on se dirigera vers une simple oisiveté égoïste, sauf si le sens moral domine l’homme raisonnable.
Dans notre société, l’oisiveté ne fera que se développer, pour des raisons comparables : le progrès de la technologie crée les esclaves modernes, par le biais de l’automatisation et de l’informatisation dans tous les domaines : le robot tend à remplacer l’Homme dans l’agriculture, dans l’industrie, et dans diverses opérations mentales.
Cette évolution posera des problèmes de plusieurs ordres : d’abord celui du pouvoir d’achat ; pour écouler la production, seules quelques personnes travailleront et percevront un salaire élevé, tandis que la majorité, oisive, recevra un salaire minimum. D’autre part, l’oisiveté aura des répercussions psychologiques : certains tomberont dans l’alcoolisme et dans toutes sortes de vices, tandis que d’autres s’occuperont par des activités positives, tournées vers l’art ou le jeu. La question des rapports avec le Tiers Monde ne semble pas plus simple : faudra-t-il, malgré la difficulté, les intégrer dans une civilisation de loisir, et dans quel but faudrait-il le faire ? Il est plus probable qu’on se dirigera vers une simple oisiveté égoïste, sauf si le sens moral domine l’homme raisonnable.
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