Le débat sur la dangerosité de l’aspartam, un édulcorant utilisé dans plus de 6000 produits, rebondi. Le 14 juillet, la fondation Ramazzini de bologne annonçait à grand fracas la publication d’une étude portant sur près de 1800 rats et accusant l’aspartam d’induire des leucémies et des lymphomes (tumeurs du système lymphatique). En 1988, déjà, une étude de directeur de l’institut de recherche médicale portant sur 500 patients avait pointé les risques de démence et de cécité chez les gros consommateurs. Incomplète, cette étude avait cependant laissé planer un climat de suspicion sur l’édulcorant. En 1996, des cas de cancers du cerveau liés à la consommation d’aspartam chez l’animal avaient également été évoqués mais en 2002, l’Agence française de sécurité des aliments(Afssa) avait écarté ce risque. Aujourd’hui, avec les autres agences européennes et américaines, l’Agence française réclame un complètement d’information sur les expériences menées à Bologne avant de prendre une décision. Or, la réévaluation des risques prendra plusieurs mois, puisqu’il s’agit d’extrapoler des donnés obtenues sur l’animal à l’homme. Pour l’instant, la dose journalière maximale conseillée, qui est de 40 mg par jour et par kilogramme de masse corporelle en Europe et de 50 mg aux Etats-Unis, n’est pas remise en cause.
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