On d’imagine volontiers, sur la foi des images des films américains, qu’il suffit de percer un trou au bon endroit pour que lé pétrole, spontanément jaillisse de terre. Il vari que, dans la plupart des cas, la pression des gaz dissous suffit à propulser l’huile vers la surface. Mais on ne recueille guère ainsi que le dixième de tout la pétrole contenu dans le gisement. C’est pourquoi, très vite, on a commencé à pomper. Ensuite, on a eu l’idée d’injecter de l’eau pour remplacer le pétrole qu’on retirait, afin de maintenir constante la pression au sein du gisement. Mais même la combinaison de ces procédés ne permet pas de récupérer plus de vingt-cinq à trente pour cent, en moyenne, du pétrole disponible, le reste est perdu.
Ces chiffres laissent rêveur. On évalue à trente-cinq milliards de tonnes tout le pétrole consommé depuis les débuts de son exploitation industrielle, der 1860 à 1970. Cela signifie qu’au moins cent milliards de tonnes continuent à dormir sous terre, dans des gisements .or, rien qu’au Canada, ces gisements représentent environ cent cinquante milliards de mètres cubes. Par comparaison, les réserves de pétrole actuellement disponibles au Moyen-Orient, le plus grand réservoir de la planète, sont estimées à soixante milliards de mètres cubes.
S’il doit y avoir pénurie de pétrole aux alentours des années 1990 ,comme nous en menacent les économistes, ce n’est donc pas parce que le monde manque de pétrole. Seuls font défaut les moyens de le récupérer. Et c’est ici que la science intervient.
Il ne faut pas se représenter un gisement de pétrole comme une sorte de poche souterraine dans laquelle il suffirait de puiser le liquide. C’est au contraire une masse rocheuse compacte, qui se comporte comme une éponge. Le pétrole y est dispersé en une infinité de minuscules gouttelettes, dans des pores dont le calibre va du dixième de millimètre au dixième de millionième de millimètre. C’est pourquoi l’eau que l’on injecte ne suffit pas à l’évacuer. Elle se faufile le long des fissures et remonte en surface par les puits d’extraction sans avoir eu le temps de nettoyer la roche en profondeur.
Première solution étudiée ; rendre l’eau visqueuse, aussi visqueuse que l’huile, en dissolvant dedans certaines substances chimiques appelées polymères. On espère ralentir ainsi sa circulation dans la roche et l’obliger à chasser devant elle le pétrole. L’expérience est en cours.
Une deuxième solution consiste à diluer le pétrole, normalement insoluble, dans l’eau. Il existe pour cela des corps dits tensio-actifs. Ce sont ceux qui servent à fabriquer les shampooings de qualité. Quand ils sont convenablement dosés, ils favorisent un mélange intime de l’eau et de l’huile, qui se comporte alors comme un liquide unique. On injecte d’abord des corps tensio-actifs pour ‘’laver’’ la roche, puis un bouchon d’eau visqueuse pour pousser le mélange vers les puits d’extraction. Deux mois après le début de l’injection, la proportion d’huile dans les puits a commencé à augmenter. Au lieu des dix pour cent de pétrole normalement contenus dans l’eau, on est passé progressivement à quarante pour cent.
On a également imaginé d’injecter de la vapeur d’eau, qui fluidifie le pétrole en le réchauffant. Le procédé est utiliser assez couramment en Amérique du Nord, mais seulement dans les couches de sable. On peut aussi obtenir ce réchauffement en faisant brûler une partie de pétrole au sein même du gisement, après injection d’oxygène.
Enfin, il est possible, de dissoudre le pétrole dans des gaz, notamment le gaz carbonique. Pour les huiles lourdes, c’est sans doute la seule solution.
Il n’existe pas de recettes passe-partout, parce qu’il y a pas deux gisements qui se ressemble. Il faut multiplier les expériences. Voir ce qu’il est possible de récupérer cas par cas. Et, surtout, à quel prix. Car, quelle que soit la méthode retenue, elle implique de lourdes dépenses qui pèseront inévitablement sur le prix de revient du pétrole. Ce n’est pas un hasard si personne, dans le monde, n’a encore dépassé le stade des installations pilotes.
Mais les besoins sont tels que, au fur et à mesure que s’épuiseront les réserves classiques. On sera bien content de se rabattre alors sur ce que tout le monde appelle déjà le ‘’nouveau pétrole’’
Ces chiffres laissent rêveur. On évalue à trente-cinq milliards de tonnes tout le pétrole consommé depuis les débuts de son exploitation industrielle, der 1860 à 1970. Cela signifie qu’au moins cent milliards de tonnes continuent à dormir sous terre, dans des gisements .or, rien qu’au Canada, ces gisements représentent environ cent cinquante milliards de mètres cubes. Par comparaison, les réserves de pétrole actuellement disponibles au Moyen-Orient, le plus grand réservoir de la planète, sont estimées à soixante milliards de mètres cubes.
S’il doit y avoir pénurie de pétrole aux alentours des années 1990 ,comme nous en menacent les économistes, ce n’est donc pas parce que le monde manque de pétrole. Seuls font défaut les moyens de le récupérer. Et c’est ici que la science intervient.
Il ne faut pas se représenter un gisement de pétrole comme une sorte de poche souterraine dans laquelle il suffirait de puiser le liquide. C’est au contraire une masse rocheuse compacte, qui se comporte comme une éponge. Le pétrole y est dispersé en une infinité de minuscules gouttelettes, dans des pores dont le calibre va du dixième de millimètre au dixième de millionième de millimètre. C’est pourquoi l’eau que l’on injecte ne suffit pas à l’évacuer. Elle se faufile le long des fissures et remonte en surface par les puits d’extraction sans avoir eu le temps de nettoyer la roche en profondeur.
Première solution étudiée ; rendre l’eau visqueuse, aussi visqueuse que l’huile, en dissolvant dedans certaines substances chimiques appelées polymères. On espère ralentir ainsi sa circulation dans la roche et l’obliger à chasser devant elle le pétrole. L’expérience est en cours.
Une deuxième solution consiste à diluer le pétrole, normalement insoluble, dans l’eau. Il existe pour cela des corps dits tensio-actifs. Ce sont ceux qui servent à fabriquer les shampooings de qualité. Quand ils sont convenablement dosés, ils favorisent un mélange intime de l’eau et de l’huile, qui se comporte alors comme un liquide unique. On injecte d’abord des corps tensio-actifs pour ‘’laver’’ la roche, puis un bouchon d’eau visqueuse pour pousser le mélange vers les puits d’extraction. Deux mois après le début de l’injection, la proportion d’huile dans les puits a commencé à augmenter. Au lieu des dix pour cent de pétrole normalement contenus dans l’eau, on est passé progressivement à quarante pour cent.
On a également imaginé d’injecter de la vapeur d’eau, qui fluidifie le pétrole en le réchauffant. Le procédé est utiliser assez couramment en Amérique du Nord, mais seulement dans les couches de sable. On peut aussi obtenir ce réchauffement en faisant brûler une partie de pétrole au sein même du gisement, après injection d’oxygène.
Enfin, il est possible, de dissoudre le pétrole dans des gaz, notamment le gaz carbonique. Pour les huiles lourdes, c’est sans doute la seule solution.
Il n’existe pas de recettes passe-partout, parce qu’il y a pas deux gisements qui se ressemble. Il faut multiplier les expériences. Voir ce qu’il est possible de récupérer cas par cas. Et, surtout, à quel prix. Car, quelle que soit la méthode retenue, elle implique de lourdes dépenses qui pèseront inévitablement sur le prix de revient du pétrole. Ce n’est pas un hasard si personne, dans le monde, n’a encore dépassé le stade des installations pilotes.
Mais les besoins sont tels que, au fur et à mesure que s’épuiseront les réserves classiques. On sera bien content de se rabattre alors sur ce que tout le monde appelle déjà le ‘’nouveau pétrole’’
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire