Les habitants des pays industrialisées ont longtemps cru que la technologie moderne les avait rendu insensibles aux conditions climatiques : mais depuis une dizaine d’années la nature les a ramenés à plus de modestie : plusieurs années sèches au Sahel, déficit des pluies en Russie…en Californie et en Europe occidentale, mousson insuffisante ou trop abondante en Inde, vague de froid au brésil, Blizzard aux Etats-Unis , etc.… ont non seulement provoqué des catastrophes dans les pays en voie de développement, mais encore montré que les économies les plus riches sont vulnérables aux aléas de la météorologie
L’homme a mis très longtemps à comprendre que les caprices du temps masquaient des variations climatiques à moyen ou à long terme : il ne lui était pas apparu que les périodes glaciaires du passé pourraient peut-être se reproduire. Et, brusquement on se rend compte que les derniers âges glaciaires se sont succédé depuis deux ou trois millions d’années et que les quelque millénaires qui ont permis à l’homme de passer de l’âge de pierre à l’ère industrielle ont coïncidé avec un optimum climatique ‘’ anormal’’ et bref à l’échelle des temps géologiques.
A ces raisons purement naturelles d’instabilité climatique, il convient d’ajouter les facteurs dont l’homme est seul responsable : les activités humaines __ en tout premier lieu les rejets sans cesse croissants de gaz carbonique dans l’atmosphère, dus à l’usage des combustibles fossiles__ peuvent, elles aussi, perturber les mécanismes atmosphériques et modifier éventuellement les climats, donc influer sur le volume des récoltes.
Or, il ne faut pas oublier que les besoins de l’humanité augmentent avec la croissance démographique. Toute perturbation dans les productions agricoles risque donc d’avoir des effets de plus en plus importants.
Il faut désormais considérer le climat comme une ressource naturelle au même titre que l’eau. Et, comme l’eau, le climat est une ressource en copropriété, dont dépendent étroitement la vie et le bien-être de toute l’humanité. Il convient donc de comprendre les mécanismes climatiques, pour, un jour peut-être, en prévoir l’évolution naturelle.
L’homme a mis très longtemps à comprendre que les caprices du temps masquaient des variations climatiques à moyen ou à long terme : il ne lui était pas apparu que les périodes glaciaires du passé pourraient peut-être se reproduire. Et, brusquement on se rend compte que les derniers âges glaciaires se sont succédé depuis deux ou trois millions d’années et que les quelque millénaires qui ont permis à l’homme de passer de l’âge de pierre à l’ère industrielle ont coïncidé avec un optimum climatique ‘’ anormal’’ et bref à l’échelle des temps géologiques.
A ces raisons purement naturelles d’instabilité climatique, il convient d’ajouter les facteurs dont l’homme est seul responsable : les activités humaines __ en tout premier lieu les rejets sans cesse croissants de gaz carbonique dans l’atmosphère, dus à l’usage des combustibles fossiles__ peuvent, elles aussi, perturber les mécanismes atmosphériques et modifier éventuellement les climats, donc influer sur le volume des récoltes.
Or, il ne faut pas oublier que les besoins de l’humanité augmentent avec la croissance démographique. Toute perturbation dans les productions agricoles risque donc d’avoir des effets de plus en plus importants.
Il faut désormais considérer le climat comme une ressource naturelle au même titre que l’eau. Et, comme l’eau, le climat est une ressource en copropriété, dont dépendent étroitement la vie et le bien-être de toute l’humanité. Il convient donc de comprendre les mécanismes climatiques, pour, un jour peut-être, en prévoir l’évolution naturelle.
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