La campagne présidentielle américaine a accueilli dimanche un nouveau candidat, le défenseur des consommateurs Ralph Nader, qui se lance à 73 ans dans une 5e tentative au moment où les partis démocrate et républicain sont en train de choisir leurs candidats respectifs.
"Je suis candidat à la présidence", a dit M. Nader sur la chaîne NBC, en se défendant de jouer les trouble-fête.
"J'offre la perspective d'un discours alternatif sur les grands dossiers qui sont totalement ignorés ou combattus par les grands candidats, (le démocrate Barack) Obama, (la démocrate Hillary) Clinton et (le républicain John) McCain", a-t-il précisé.
Ralph Nader, qui aura 74 ans mercredi, avait remporté 2,7% des voix en 2000, ce qui avait conduit des démocrates à l'accuser d'avoir empêché la victoire d'Al Gore face à George W. Bush. Il avait également été candidat en 2004, où il avait remporté 0,3% des voix, et aussi en 1992 et 1996.
Il a estimé dimanche que l'opposition démocrate au président George W. Bush devrait obtenir un "raz-de-marée" en novembre, ou "fermer boutique".
M. Nader a notamment fait valoir que son message en faveur de l'environnement, de la sécurité sur le lieu de travail et contre les intérêts du monde des affaires justifiait une candidature indépendante, accusant le nouveau favori démocrate Barack Obama d'avoir "autocensuré" ses meilleurs instincts, notamment en soutenant la "destruction" de la bande de Gaza par Israël.
La veille, M. Obama avait souligné que "tout le monde a le droit de briguer la présidence pour autant qu'ils remplissent" les conditions requises, et révélé que M. Nader l'avait appelé avant de se lancer.
"A beaucoup d'égards c'est une personnalité héroïque", avait ajouté M. Obama en marge d'une réunion de campagne dans l'Ohio (nord), mais il semble avoir "une assez haute idée de son propre travail", avait-il dit.
M. Nader, à l'origine notamment de la ceinture de sécurité, a reproché de son côté aux candidats du parti démocrate, Barack Obama et Hillary Clinton, de ne pas s'intéresser à ce que les Américains perçoivent comme des problèmes: la guerre en Irak, les scandales boursiers, le conflit israélo-palestinien.
Quant au candidat présumé du parti républicain John McCain, M. Nader, qui appelle à une procédure de destitution contre le président Bush et son vice-président Dick Cheney, l'a accusé d'être "le candidat pour la guerre éternelle".
Plusieurs élus et commentateurs ont minimisé l'impact de la nouvelle candidature Nader.
"Ce qui est plus intéressant, c'est de voir si (le maire de New York) Michael Bloomberg va se lancer", a ainsi souligné le gouverneur démocrate du New Jersey Jon Corzine, un partisan de Mme Clinton. "Ca, ça aurait un impact majeur, et il est impossible de prévoir quel bord en souffrirait le plus".
M. Bloomberg, fondateur milliardaire de l'agence de presse qui porte son nom, s'est fait élire sous l'étiquette républicaine en 2001, mais il est devenu indépendant l'été dernier, et n'a jamais démenti son intérêt présumé pour la Maison Blanche.
Les favoris démocrates actuels, eux, poursuivaient dimanche leur campagne à l'approche des primaires cruciales du 4 mars, Mme Clinton dans le petit Rhode Island (nord-est), M. Obama dans l'Etat sinistré de l'Ohio.
Les deux adversaires doivent se retrouver mardi pour un ultime débat télévisé lourd d'enjeu, alors que le mari de Mme Clinton, l'ex-président Bill Clinton estime indispensable qu'elle l'emporte dans dix jours à la fois en Ohio et au Texas (sud).
"Rendez-vous en Ohio!" avait lancé une Hillary Clinton hors d'elle samedi, reprochant à son adversaire de se livrer à de basses tactiques de campagne en décalage avec son discours rassembleur: "Honte à vous, Barack Obama", avait-elle dit.
The Pentagon Official Web Site:
http://pentagon.afis.osd.mil
Federal Bureau of Investigation: FBI
http://www.fbi.gov
White House Official Web Site:
http://www.whitehouse.gov
"Je suis candidat à la présidence", a dit M. Nader sur la chaîne NBC, en se défendant de jouer les trouble-fête.
"J'offre la perspective d'un discours alternatif sur les grands dossiers qui sont totalement ignorés ou combattus par les grands candidats, (le démocrate Barack) Obama, (la démocrate Hillary) Clinton et (le républicain John) McCain", a-t-il précisé.
Ralph Nader, qui aura 74 ans mercredi, avait remporté 2,7% des voix en 2000, ce qui avait conduit des démocrates à l'accuser d'avoir empêché la victoire d'Al Gore face à George W. Bush. Il avait également été candidat en 2004, où il avait remporté 0,3% des voix, et aussi en 1992 et 1996.
Il a estimé dimanche que l'opposition démocrate au président George W. Bush devrait obtenir un "raz-de-marée" en novembre, ou "fermer boutique".
M. Nader a notamment fait valoir que son message en faveur de l'environnement, de la sécurité sur le lieu de travail et contre les intérêts du monde des affaires justifiait une candidature indépendante, accusant le nouveau favori démocrate Barack Obama d'avoir "autocensuré" ses meilleurs instincts, notamment en soutenant la "destruction" de la bande de Gaza par Israël.
La veille, M. Obama avait souligné que "tout le monde a le droit de briguer la présidence pour autant qu'ils remplissent" les conditions requises, et révélé que M. Nader l'avait appelé avant de se lancer.
"A beaucoup d'égards c'est une personnalité héroïque", avait ajouté M. Obama en marge d'une réunion de campagne dans l'Ohio (nord), mais il semble avoir "une assez haute idée de son propre travail", avait-il dit.
M. Nader, à l'origine notamment de la ceinture de sécurité, a reproché de son côté aux candidats du parti démocrate, Barack Obama et Hillary Clinton, de ne pas s'intéresser à ce que les Américains perçoivent comme des problèmes: la guerre en Irak, les scandales boursiers, le conflit israélo-palestinien.
Quant au candidat présumé du parti républicain John McCain, M. Nader, qui appelle à une procédure de destitution contre le président Bush et son vice-président Dick Cheney, l'a accusé d'être "le candidat pour la guerre éternelle".
Plusieurs élus et commentateurs ont minimisé l'impact de la nouvelle candidature Nader.
"Ce qui est plus intéressant, c'est de voir si (le maire de New York) Michael Bloomberg va se lancer", a ainsi souligné le gouverneur démocrate du New Jersey Jon Corzine, un partisan de Mme Clinton. "Ca, ça aurait un impact majeur, et il est impossible de prévoir quel bord en souffrirait le plus".
M. Bloomberg, fondateur milliardaire de l'agence de presse qui porte son nom, s'est fait élire sous l'étiquette républicaine en 2001, mais il est devenu indépendant l'été dernier, et n'a jamais démenti son intérêt présumé pour la Maison Blanche.
Les favoris démocrates actuels, eux, poursuivaient dimanche leur campagne à l'approche des primaires cruciales du 4 mars, Mme Clinton dans le petit Rhode Island (nord-est), M. Obama dans l'Etat sinistré de l'Ohio.
Les deux adversaires doivent se retrouver mardi pour un ultime débat télévisé lourd d'enjeu, alors que le mari de Mme Clinton, l'ex-président Bill Clinton estime indispensable qu'elle l'emporte dans dix jours à la fois en Ohio et au Texas (sud).
"Rendez-vous en Ohio!" avait lancé une Hillary Clinton hors d'elle samedi, reprochant à son adversaire de se livrer à de basses tactiques de campagne en décalage avec son discours rassembleur: "Honte à vous, Barack Obama", avait-elle dit.
The Pentagon Official Web Site:
http://pentagon.afis.osd.mil
Federal Bureau of Investigation: FBI
http://www.fbi.gov
White House Official Web Site:
http://www.whitehouse.gov
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