Si le candidat républicain à la présidentielle américaine John McCain a fait sourire en qualifiant George W. Bush "d'ancien président" sur la liste de ses supporters publiée sur son site, la vraie question est de savoir si ce soutien est plus néfaste que bénéfique. Car si le président sortant est enthousiaste à l'idée de s'impliquer dans la campagne présidentielle, il n'est pas certain que l'effet Bush marche encore. Pour preuve : une réunion pour collecter des fonds est organisée mardi. Mais tous les billets n'ont pas trouvé preneur.
Bien que l'investiture par le Parti républicain lui soit assurée, John McCain n'est pas parvenu dernièrement à récolter autant de fonds que ses rivaux du Parti démocrate. Sa campagne a rassemblé en avril 18,5 millions de dollars, contre 21 millions pour celle de la sénatrice de New York Hillary Clinton et 30,7 millions pour celle du sénateur de l'Illinois Barack Obama. George Bush a organisé pour mardi soir une réunion à Phoenix pour soutenir le candidat républicain. Avec un objectif : amasser un maximum d'argent pour John McCain. Mais l'effet Bush ne semble plus marcher. D'une part, tous les billets n'ont pas trouvé preneur. Et surtout, ils sont nombreux ceux qui ne veulent plus s'afficher avec un président qui frôle les 80% d'impopularité...
Alors la vraie question est de savoir si le soutien de George Bush à John McCain est plus néfaste que bénéfique. Si le président sortant n'a pas caché son enthousiasme à l'idée de s'impliquer dans la campagne présidentielle américaine pour aider les républicains à conserver la Maison blanche et à reconquérir le Congrès, il n'est pas certain que son propre parti veuille réellement de l'aide du chef d'Etat sortant. John McCain a assuré vouloir que George Bush, qui peut attirer de fortes donations de campagne, s'implique dans le processus. Cependant, le sénateur de l'Arizona tient à ne pas se montrer trop proche du président sortant. Le candidat républicain s'est ainsi fermement démarqué lundi de la gestion par l'administration Bush du conflit en Irak, évoquant des erreurs stratégiques auxquelles il songe "la mort dans l'âme".
George Bush quittera la Maison Blanche en janvier 2009. Une perspective qui réjouit les démocrates qui espèrent convaincre les électeurs qu'un vote en faveur du sénateur de l'Arizona reviendrait à octroyer un troisième mandat de quatre ans à l'impopulaire président Bush, avec la poursuite de la même politique, y compris concernant la guerre en Irak. "Vous pouvez voter pour John McCain et rien ne changera", a lancé lundi le favori à l'investiture démocrate Barack Obama, accusant le candidat républicain de se battre "pour un troisième mandat de George Bush."
Bien que l'investiture par le Parti républicain lui soit assurée, John McCain n'est pas parvenu dernièrement à récolter autant de fonds que ses rivaux du Parti démocrate. Sa campagne a rassemblé en avril 18,5 millions de dollars, contre 21 millions pour celle de la sénatrice de New York Hillary Clinton et 30,7 millions pour celle du sénateur de l'Illinois Barack Obama. George Bush a organisé pour mardi soir une réunion à Phoenix pour soutenir le candidat républicain. Avec un objectif : amasser un maximum d'argent pour John McCain. Mais l'effet Bush ne semble plus marcher. D'une part, tous les billets n'ont pas trouvé preneur. Et surtout, ils sont nombreux ceux qui ne veulent plus s'afficher avec un président qui frôle les 80% d'impopularité...
Alors la vraie question est de savoir si le soutien de George Bush à John McCain est plus néfaste que bénéfique. Si le président sortant n'a pas caché son enthousiasme à l'idée de s'impliquer dans la campagne présidentielle américaine pour aider les républicains à conserver la Maison blanche et à reconquérir le Congrès, il n'est pas certain que son propre parti veuille réellement de l'aide du chef d'Etat sortant. John McCain a assuré vouloir que George Bush, qui peut attirer de fortes donations de campagne, s'implique dans le processus. Cependant, le sénateur de l'Arizona tient à ne pas se montrer trop proche du président sortant. Le candidat républicain s'est ainsi fermement démarqué lundi de la gestion par l'administration Bush du conflit en Irak, évoquant des erreurs stratégiques auxquelles il songe "la mort dans l'âme".
George Bush quittera la Maison Blanche en janvier 2009. Une perspective qui réjouit les démocrates qui espèrent convaincre les électeurs qu'un vote en faveur du sénateur de l'Arizona reviendrait à octroyer un troisième mandat de quatre ans à l'impopulaire président Bush, avec la poursuite de la même politique, y compris concernant la guerre en Irak. "Vous pouvez voter pour John McCain et rien ne changera", a lancé lundi le favori à l'investiture démocrate Barack Obama, accusant le candidat républicain de se battre "pour un troisième mandat de George Bush."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire