Des chercheurs américains, dont les travaux sont publiés dans la revue Science du vendredi 5 septembre, ont découvert un gène jouant un rôle clef dans la production d'anticorps qui neutralisent des rétrovirus comme le VIH (virus de l'immunodéficience humaine) responsable du sida. Cette découverte, faite sur des souris, est non seulement potentiellement importante pour la mise au point d'un vaccin, mais également pour expliquer pourquoi certaines personnes exposées au VIH ne sont jamais infectées.
Le gène, appelé Apobec3 et qui existe également chez les humains, contrôle à lui seul la capacité des souris à produire des anticorps neutralisant des rétrovirus, ce qui leur permet de combattre avec succès des infections. Selon l'hypothèse des chercheurs, le gène pourrait jouer le même rôle chez les humains et neutraliser ainsi le rétrovirus responsable du sida. De précédentes études montraient déjà que les protéines produites par Apobec3 ont des propriétés anti-VIH et que la région du chromosome où se situe ce gène influe sur la capacité du virus à infecter l'organisme.
"Cette avancée met en évidence un mécanisme génétique potentiel de production d'anticorps capables de neutraliser le virus du sida, ce qui est essentiel pour empêcher l'infection", souligne dans un communiqué le Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID). Les anticorps sont la clef pour combattre avec succès des infections virales et la plupart des vaccins stimule la production d'anticorps visant un virus en particulier.
Le gène, appelé Apobec3 et qui existe également chez les humains, contrôle à lui seul la capacité des souris à produire des anticorps neutralisant des rétrovirus, ce qui leur permet de combattre avec succès des infections. Selon l'hypothèse des chercheurs, le gène pourrait jouer le même rôle chez les humains et neutraliser ainsi le rétrovirus responsable du sida. De précédentes études montraient déjà que les protéines produites par Apobec3 ont des propriétés anti-VIH et que la région du chromosome où se situe ce gène influe sur la capacité du virus à infecter l'organisme.
"Cette avancée met en évidence un mécanisme génétique potentiel de production d'anticorps capables de neutraliser le virus du sida, ce qui est essentiel pour empêcher l'infection", souligne dans un communiqué le Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID). Les anticorps sont la clef pour combattre avec succès des infections virales et la plupart des vaccins stimule la production d'anticorps visant un virus en particulier.
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