En France, dés qu’un movement important mais dérangeant apparaît, la premiere reaction est- de le traiter comme une mode , un probleme social ou,pis, la manifestation d’une déviance mentale ou politique…
C’est ce qui a arrivé , au Japon, avec les otaku , ces jeunes qui passent leur vie devant l’écran de leur ordinateur et se passionnent pour des choses aussi futiles que les mangas ou les jeux de role de vedio . jusqu’à present , on a interprété ce mouvement comme le basculement catastophique de toute une génération dans un monde faux car virtuel . méme un penseur aussi contemporain , bon connaisseur de la technique et de la culture actuelle , que Bernard stiegler ne voit en eux , dans son dernier livre , que faillit du désire, de misère sambolique et asocialité . comme s’il n’y avait pas lieu de considérer ce mouvement comme un sous-culture , soit un ensemble d’attitudes et de références alternatives , qui a sa propre cohérence.
D’où l’intérêt du petit essai génération otaku , d’un jeune philosophe de 36 ans , Hiroki Azuma . paru au japon en 2001 , ou il a remporter un grand succès 70000 exemplaires vendus, il vient d’être traduit en français. Délaissant le jugement moral a priori , Azuma suggère que les otaku expriment une mentalité postmoderne substituant à l’univers des grands récits des microrécits sans plus de référence à un model premier , se générant les uns les autres à la maniere de purs simulacres. Les otaku ne refusraient pas la realité , simplement ils savent que celle-çi n’existe plus dans un monde ou tout est devenue copie et ou l’on ne sait méme plus s’il existe encore un original. Au fond, les otaku ont pris la mesure du monde contemporain , et ils en jouent . ils ne se lamentent pas, comme certains de nos intellectuels, sur la fameuse perte de référents . ils s’y adaptent et tentent de donner malgré tout un sens à leur vie . loin d’une révolte nhilisite, leur attitude est à la fois une analyse et un commentaire du monde qui les environne…
C’est ce qui a arrivé , au Japon, avec les otaku , ces jeunes qui passent leur vie devant l’écran de leur ordinateur et se passionnent pour des choses aussi futiles que les mangas ou les jeux de role de vedio . jusqu’à present , on a interprété ce mouvement comme le basculement catastophique de toute une génération dans un monde faux car virtuel . méme un penseur aussi contemporain , bon connaisseur de la technique et de la culture actuelle , que Bernard stiegler ne voit en eux , dans son dernier livre , que faillit du désire, de misère sambolique et asocialité . comme s’il n’y avait pas lieu de considérer ce mouvement comme un sous-culture , soit un ensemble d’attitudes et de références alternatives , qui a sa propre cohérence.
D’où l’intérêt du petit essai génération otaku , d’un jeune philosophe de 36 ans , Hiroki Azuma . paru au japon en 2001 , ou il a remporter un grand succès 70000 exemplaires vendus, il vient d’être traduit en français. Délaissant le jugement moral a priori , Azuma suggère que les otaku expriment une mentalité postmoderne substituant à l’univers des grands récits des microrécits sans plus de référence à un model premier , se générant les uns les autres à la maniere de purs simulacres. Les otaku ne refusraient pas la realité , simplement ils savent que celle-çi n’existe plus dans un monde ou tout est devenue copie et ou l’on ne sait méme plus s’il existe encore un original. Au fond, les otaku ont pris la mesure du monde contemporain , et ils en jouent . ils ne se lamentent pas, comme certains de nos intellectuels, sur la fameuse perte de référents . ils s’y adaptent et tentent de donner malgré tout un sens à leur vie . loin d’une révolte nhilisite, leur attitude est à la fois une analyse et un commentaire du monde qui les environne…
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